Reportage en Inde

Les coulisses de la splendeur indienne
(Avec l’association Yes Akademia)
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Ayi

Elle ? C’est ma mère adoptive. Chaleureusement accueilli par ma famille d'accueil, ils m'ont rapidement fait comprendre que j'allais être chouchouté comme un roi.

Le chemin vers le chef du village

Le village est magnifique, les maisons, les habitants, les enfants tout est si authentique, si différent ; de même pour la faune et la flore, c'est une fracture de la rétine quand on voit cette explosion de couleur inhabituelle. Pourtant ces jolies rizières étaient... infestées de serpents, et ce village est particulièrement connu pour être infesté de cobras. Alors que nous étions armés de bottes, les villageois, eux se promènent la plupart du temps pieds nus.

« Come to Heaven »

Le choix du nom vient d’une jeune volontaire. Malgré la douceur et le calme que peut exprimer cette image, vous y trouverez simplement les vestiges de l’après-inondation qui a duré près d’une semaine.

Un poussin ou un caneton ?

Ce petit caneton a fini par perdre sa maman à force de suivre sa maman poule et ses poussins. Rassurez-vous il a bien retrouvé sa famille après.

La femme au foyer

Pendant que l’homme travaille, la femme s’occupe du ménage, la vaisselle, de la lessive, nourris les poules, berce les enfants, prépare le repas. Un débat portait sur : allons-nous les sensibiliser sur la conception française de l’égalité femme-homme ? La réponse était non, c’est leur culture, leurs racines, un changement brusque peut être fatal pour le bien du village.

Le code de la route en Inde

Que vous le croyiez ou non, il s’agit d’une circulation fluide et paisible. En Inde, la ceinture, la sécurité, la communication routière, les signalisations, les priorités, les clignotants... tout est remplacé à base de klaxons « bip bip ! ». Il n’y a pas de ligne, la moindre parcelle de route permet d'avancer et pourtant je n'ai pas encore vu d'accidents. A part un jour, où un Tuk-tuk a cogné un piéton. Heureusement que... le piéton s'est excusé.

Une famille en moto

Oui, c'est normal en Inde.

Les enfants de Lata

L'aboutissement de mois de travaux pour nos lauréats ... le Forum international de la jeunesse touche à sa fin ! Nous sommes au Rotary Sanskardham Academy, école qui accueille des enfants sourds/muets et leur donne la chance d'avoir des cours à un niveau excellent. Il y a de quoi être impressionné par l'intelligence de ces jeunes, le niveau est très élevé

La remise des diplômes

A l’issu du forum, un lien profond s’est créé entre ces enfants et nous. Nous sommes au moment de la remise des diplômes. Les bras levés signifient des applaudissements.

L'engagement des indiens

C’était la journée internationale à l’école de Lata (écoliers sourds & malentendants). J’ai été émerveillé par l’engagement de ces jeunes indiens, et de leur amour pour la patrie.

« Dhrone que fais-tu ici ?? »

Voici l’image d’une lauréate face au petit monstre du village. Malgré l’interdiction de pénétrer le chantier de rénovation, Dhrone venait nous espionner pendant notre travail. Peu à peu, les villageois sont tous venus. On a laissé passer, il était important pour les jeunes volontaires de voir pour qui ils mettaient tous ces efforts, et surtout le bonheur que procure notre projet de rénovation sur le visage de ces habitants.

Les chiens errants

Aussi mignons qu’ils pussent être, il était interdit de les toucher. La moindre caresse pouvait nous transmettre des tiques et autres parasites récoltés lorsqu’ils se promènent dans les hautes-herbes et les sous-bois du village.

Malgré les rues insalubres, les moustiques tigres, les toilettes turques, les indigestions, l’Inde a bel et bien été ma meilleure destination jusqu’à aujourd’hui.
Qu’est-ce qu’une bonne destination ?

Lorsqu’on choisit de partir, on doit y mettre la bonne intention. On arrive avec une vision, une réalité, un savoir, un comportement, une croyance, un égo…, prêt à être brisé à tout instant.


Quelques portraits des habitants du village de Guhir

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L’écolier capricieux

Ce petit garnement venait me réveiller chaque matin pour que je lui montrer mes photos avant d’aller à l’école.

La pêche en Inde !

Ces deux villageois m’ont demandé de les suivre discrètement avec mon appareil photo, comme s’ils avaient un endroit secret à me montrer. Cette bouche située derrière le village, c’est ce qui permet de fournir tout le village en poissons. Qu’ils sont rusés !

L’eau du puit

Réputée pour être riche en minéraux, plus pure que toutes les eaux que nous connaissons. Malheureusement, les eaux internationales ne sont pas reconnus par notre système immunitaire, ce qui m’a valu plusieurs jours de tourment.

Paanee

Qui signifie « eau » en Hindi. 1 litre sur le bras, 5 sur la tête. Le torchon sur la tête permet d’équilibrer « confortablement » (ou pas) ce bidon. Pour sensibiliser à la cause féministe, on a tous un jour pris la place des femmes. C’est après les tortis-colis et les crampes qu’on a bien compris la force des femmes là-bas.

Popo y mudea

Lui ? C’est mon père adoptif. Malgré ses airs, de sa chemise trouée, il s’agit du ministre de l’économie du village. Pour les indiens, le bœuf est un animal sacré. Avoir le privilège d’en élever est un signe de richesse et de pérennité de la famille. Pourtant ces derniers étaient enchainés, et contraints de dormir sur leurs propres manières fécales.

Nihe et sa mère

C’est en leur proposant une photo que le petit a enfin enfilé des vêtements. Les enfants se promènent nu à la maison... pour je ne sais quelle raison. Pour nous les français, la moindre parcelle de peau était un festin pour les moustiques... Le petit point sur le front est un rituel pour se protéger des mauvais esprits.

« Dhrone que fais-tu ici ?? »

Voici l’image d’une lauréate face au petit monstre du village. Malgré l’interdiction de pénétrer le chantier de rénovation, Dhrone venait nous espionner pendant notre travail. Peu à peu, les villageois sont tous venus. On a laissé passer, il était important pour les jeunes volontaires de voir pour qui ils mettaient tous ces efforts, et surtout le bonheur que procure notre projet de rénovation sur le visage de ces habitants.

Dans le voyage, tout se brise.

Quand on part dans ce genre d’endroit, c’est le seul moment, où on doit, regarder en arrière, pour se rappeler, qui on est, d’où l’on vient, de ce qui est important, et de se rappeler de pourquoi on part et pourquoi on ne reviendra jamais.
Parce qu’au final, partir, est-ce que ce ne serait pas mourir ?

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